Une scientifique en Antarctique
Pendant deux mois, la biologiste Andrée-Anne Parent a suivi une équipe d’aventuriers partis à la découverte d’une région encore inexplorée de l’Antarctique. Elle a accepté de répondre à nos questions.
Lorsque vous étiez enfant, vouliez-vous devenir biologiste ?
Non, je voulais piloter des avions de chasse et devenir astronaute. Mais comme j’ai un problème de vision, j’ai dû opter pour une autre carrière en science. Aujourd’hui, je fais des recherches sur des gens dont le corps est soumis à des conditions extrêmes, comme les athlètes. Mon plus grand rêve serait d’étudier les réactions du corps des astronautes dans l’espace.
Que faisiez-vous de vos journées pendant la mission en Antarctique ?
Pendant la journée, je travaillais sur mon ordinateur. Quand la météo le permettait, je m’installais sur le pont du bateau. Le paysage était extraordinaire ! En fin de journée, j’allais faire du kayak pour voir les phoques et les baleines. Le soir, j’observais les étoiles. L’astronomie est un de mes loisirs préférés !
Quel plus beau souvenir garderez-vous de l’Antarctique ?
Tout le voyage est un beau souvenir ! Mais je n’oublierai jamais la nuit où nous avons navigué pour aller chercher l’équipe. Il fallait faire très attention, car il y avait des icebergs sur l’eau. Des milliers d’étoiles brillaient dans le ciel, c’était grandiose ! Et on avait si hâte de revoir les membres de l’équipe.
La suite aux pages 18 et 19 de ton magazine de décembre 2014.