Le travail de l’avion pompier
Ce printemps, un nombre record de feux de forêt brûle au Québec. Des milliers de personnes ont dû quitter leur maison. Le temps chaud et sec a favorisé la progression des feux.
La pluie attendue dans les prochains jours va aider à combattre les brasiers. Les pompiers peuvent aussi compter sur l’appui des avions-citernes.
Au Québec, 14 avions-citernes sont toujours prêts à décoller en cas de feu de forêt. Grâce à eux, on peut vite freiner la progression de grands incendies, même dans des zones très éloignées. À chaque passage, un avion jette des milliers de litres d’eau sur les flammes.
On fait le plein!
L’avion fait le plein d’eau n’importe où. Il lui suffit d’un lac de 1 300 mètres de long proche de l’incendie. L’avion passe d’abord au-dessus pour voir si la voie est libre. Puis il frôle l’eau à 150 km/h pour remplir ses réservoirs. On dit qu’il écope. En 10 secondes, il récolte plus de 5 000 litres d’eau. C’est autant que 30 à 40 baignoires!
L’eau entre dans les réservoirs par deux petites ouvertures appelées écopes. Une grille empêche les petits poissons d’y passer.
Des couleurs reconnaissables
Les avions-citernes sont jaune et rouge. On les voit ainsi venir de loin quand ils s’approchent d’un lac. Et au-dessus de l’incendie, les pompiers au sol suivent mieux leurs déplacements.
Il pleut!
L’avion lâche son eau à 30 mètres à peine au-dessus du brasier. Parfois, on ajoute un produit chimique à l’eau. Elle entre alors mieux dans le bois des arbres. Les végétaux restent donc mouillés plus longtemps. L’avion-citerne peut faire 20 lâchers par heure!
Quand l’incendie ne progresse plus, les hélicoptères prennent le relais. Ils larguent moins d’eau, mais de façon plus précise. Cela aide les pompiers au sol à éteindre le feu. L’hélicoptère prend son eau dans un lac ou même une piscine!
Un peu court, mais intéressant 😎